Samuel Eto’o, Okocha et Adebayor en Somalie : quand le football devient un message de paix
Ce matin, un avion pas comme les autres a atterri à Mogadiscio. À son bord, des légendes du football africain : Samuel Eto’o, Jay-Jay Okocha et Emmanuel Adebayor. Une arrivée sous les ovations, dans une ville encore marquée par l’histoire, mais résolument tournée vers l’avenir. Le but de leur visite ? Participer à un match de gala au stade national somalien, tout juste rénové, pour célébrer les progrès du pays en matière de paix, d’unité et de sport.
Ce n’est pas tous les jours qu’on voit autant de stars du ballon rond fouler le sol somalien. Et leur présence n’est pas anodine. Samuel Eto’o, actuel président de la Fecafoot, Okocha, l’éternel magicien du Nigeria, et Adebayor, l’attaquant qui a conquis l’Europe, sont venus offrir plus qu’un simple match. Ils sont venus tendre la main à un peuple, inspirer une jeunesse, et rappeler que le football peut être un moteur de reconstruction sociale.
Dès leur arrivée, c’est une véritable ferveur populaire qui s’est emparée de Mogadiscio. Des jeunes, des familles, des curieux : tous ont voulu apercevoir ceux qui ont fait rêver tout un continent. Ce match, prévu dans un stade flambant neuf, est un symbole fort. Il montre qu’après tant d’épreuves, la Somalie relève la tête, et veut offrir à sa jeunesse des raisons d’espérer.

Mais ce n’est pas tout. Les légendes du football africain ne sont pas venues que pour jouer. Elles ont prévu de rencontrer les jeunes joueurs somaliens, de partager leur expérience, d’animer des ateliers techniques, et de parler développement du sport lors de conférences. Un véritable transfert de savoir, pour aider le football local à se structurer.
Ce voyage, c’est aussi l’illustration d’un nouvel élan panafricain. Celui d’anciens joueurs qui, au lieu de tourner la page après leur carrière, reviennent sur le terrain pour faire grandir le continent. Avec Eto’o, Okocha et Adebayor, c’est tout un message qui est envoyé : l’Afrique peut écrire sa propre histoire, rassembler ses peuples, et briller par le sport.
Et ce matin, à Mogadiscio, c’est exactement ce qu’il s’est passé.