Vladimir Poutine n’a pas tremblé.Lors d’une allocution télévisée diffusée partout dans le monde, Vladimir Poutine n’a pas mâché ses mots. Il a prévenu : si des armes américaines à longue portée touchaient la Russie, la riposte serait immédiate.
“Je conseille à ceux qui envisagent de s’en prendre à nous de bien réfléchir aux conséquences”, a-t-il lancé d’un ton glacial.
Selon lui, la Russie dispose d’armes capables de frapper en Ukraine avec une précision redoutable. Le système Oreshnik, notamment, a été cité. Poutine promet que des avertissements seraient donnés aux populations civiles et étrangères avant toute frappe. Une manière, selon lui, de rester dans un “cadre humanitaire”.
“Nous agirons à visage découvert. Personne aujourd’hui ne peut intercepter ces missiles”, a-t-il martelé.
La carte de la supériorité militaire
Comme souvent, le Kremlin mise sur la démonstration de force. Poutine a vanté des missiles atteignant Mach 10. En clair : entre 2,5 et 3 kilomètres par seconde. “Aucun système antimissile existant ne peut les arrêter. Aucun.”
Un discours qui vise clairement à dissuader toute escalade occidentale.
Une riposte aux livraisons d’armes américaines
Ces propos interviennent après une attaque ukrainienne qui, selon Moscou, aurait été menée avec du matériel militaire américain. Poutine y voit une implication de plus en plus directe des États-Unis et de leurs alliés dans le conflit.
Sa réponse ? La Russie pourrait frapper les bases militaires des pays qui fournissent ces armes.
Le monde retient son souffle
Ces nouvelles menaces tombent dans un contexte déjà ultra tendu. Pour Moscou, l’aide militaire occidentale est une provocation qui menace sa sécurité nationale. Mais à l’inverse, ces déclarations font craindre une spirale incontrôlable.
Un diplomate européen, interrogé sous couvert d’anonymat, résume bien la crainte générale : “Personne ne sait jusqu’où il est prêt à aller… mais on n’a pas envie de le découvrir.”
Pour l’instant, la communauté internationale reste divisée. Entre ceux qui veulent augmenter leur aide à l’Ukraine et ceux qui appellent à calmer le jeu, le bras de fer continue. Où tout cela mènera-t-il ? Impossible à dire.