Personne n’aurait pu imaginer une pareille scène en ce lundi 4 mars 2024, dans la paisible école publique de Mbam, au centre du Cameroun. En plein cours, cinq élèves se sont écroulés, pris de violents tremblements.
Un parent encore sous le choc raconte : “On ne savait pas quoi faire… Ils criaient ‘Laissez-nous partir, nous sommes fatigués !’. On a eu très peur.”
Une vidéo devenue virale montre les enfants, couchés au sol, secoués de spasmes, tandis que des enseignants et parents affolés tentent de les aider.
Un instituteur au cœur des soupçons
Quelques instants avant que tout ne bascule, un instituteur aurait, d’après certains, pris des photos des enfants. Coïncidence ou pas ? Personne n’ose vraiment l’affirmer, mais à Mbam, la rumeur a fait le tour du village en un rien de temps : et si la sorcellerie avait quelque chose à voir là-dedans ? Certains en parlent à voix basse, d’autres le murmurent dans les ruelles.
Face à l’inquiétude grandissante, les autorités n’ont pas perdu de temps. L’instituteur a été emmené à la gendarmerie du coin pour être entendu. Une enquête a bien été ouverte, mais pour l’instant, le mystère reste entier et chacun attend des réponses.
Dans la cour de l’école, l’ambiance est lourde. “Depuis ce jour, les enfants ont peur de retourner en classe”, confie une mère, le regard perdu. “Même les parents viennent avec appréhension. On espère juste que tout va rentrer dans l’ordre.” L’administration a d’ailleurs renforcé la présence d’adultes et mis en place des séances de sensibilisation pour rassurer les élèves et leurs familles.
Un scénario qui rappelle d’autres affaires
Ce genre d’événement étrange n’est pas une première dans les écoles camerounaises. Des cas similaires ont été rapportés ailleurs dans le pays, réveillant à chaque fois les vieilles craintes autour de forces occultes qui planeraient sur le quotidien.
Aujourd’hui, l’école de Mbam est toujours sous surveillance. Les cinq élèves vont mieux, mais dans le village, tout le monde garde un œil inquiet. Une question revient dans toutes les conversations : et si ça recommençait demain ?