C’est fait. Le 5 novembre 2024 restera gravé dans l’histoire américaine : Donald Trump reprend le chemin du Bureau ovale. Battu quatre ans plus tôt, le républicain a finalement pris sa revanche face à Kamala Harris. Franchement, peu d’analystes auraient misé sur un tel retournement il y a encore quelques mois… et pourtant.
Le score a parlé : 312 grands électeurs, bien au-delà du seuil des 270. Trump a signé une incroyable remontada en faisant basculer à son avantage des États stratégiques comme l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie ou encore le Wisconsin. Un scénario que personne ou presque n’avait anticipé.
L’élection 2024 n’a pas été une promenade de santé. Entre procédures judiciaires, accusations multiples et débats plus que houleux, Trump n’a rien lâché. Au contraire, il a su élargir son socle électoral en martelant ses thèmes de prédilection : économie, sécurité, immigration.
Le monde salue (ou observe) son retour
Du côté des réactions internationales, les messages ont rapidement afflué. Emmanuel Macron a tweeté son intention de poursuivre “le travail commun” avec Washington. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi félicité Trump, rappelant “l’importance du partenariat stratégique” entre les deux pays.
Une présidence sous surveillance
Le 20 janvier 2025, Donald Trump prêtera serment pour son second (et dernier) mandat. Mais le contexte n’a rien à voir avec 2016 : la société américaine est fracturée, les attentes sont énormes et le Congrès pourrait lui compliquer la tâche.
Son retour au pouvoir signe un changement de cap radical. Reste maintenant à savoir : quelles décisions prendra-t-il ? Sa vision controversée continuera-t-elle de peser sur la politique américaine et mondiale ? Réponse dans les mois à venir.
Beaucoup d’observateurs parlent d’une campagne au style “old school”, mais redoutablement efficace. “Ce n’était pas de la haute stratégie numérique ou de la com’ léchée. C’était du contact direct : des meetings géants, des poignées de main, des selfies, et surtout une capacité à électriser une foule que peu de candidats possèdent aujourd’hui”, raconte une journaliste politique américaine qui a couvert de près la campagne.