Durant les mois de mai, juin et juillet 2024, la région de l’Ouest du Cameroun connaîtra une saison des pluies particulièrement irrégulière. Les prévisions météorologiques annoncent une pluviométrie inférieure à la normale, avec des cumuls estimés entre 75 et 80 % des moyennes saisonnières. Cette situation soulève des inquiétudes majeures quant à ses conséquences sur l’environnement, l’agriculture et l’économie locale.
Un impact direct sur l’environnement et l’économie
La diminution des précipitations pourrait engendrer plusieurs effets négatifs, notamment :
- Stress hydrique : Une baisse significative des ressources en eau, affectant les usages domestiques et agricoles.
- Détérioration des cultures : Une faible humidité du sol entraînera un flétrissement des plantes et une baisse de la production agricole, mettant en péril la sécurité alimentaire.
- Difficultés pour l’élevage : La rareté des pâturages risque de compliquer l’alimentation du bétail, impactant les revenus des éleveurs.
- Appauvrissement des sols : Un déficit hydrique prolongé pourrait accélérer l’érosion et la perte de fertilité des terres.
- Risques pour la production hydroélectrique : La baisse du niveau des réserves d’eau pourrait perturber le fonctionnement des barrages et affecter l’approvisionnement en électricité.
Des solutions pour atténuer les effets de la sécheresse
Face à cette situation préoccupante, les autorités locales encouragent la mise en place de stratégies d’adaptation, parmi lesquelles :
- Utilisation de semences résistantes à la sécheresse : Une solution pour garantir un meilleur rendement agricole malgré les faibles précipitations.
- Développement de l’irrigation : La mise en place de systèmes d’irrigation permettra d’assurer un approvisionnement en eau constant pour les cultures.
- Gestion rationnelle des ressources en eau : Sensibilisation à une consommation plus responsable pour éviter le gaspillage.
- Adoption de techniques agricoles durables : Comme le paillage, qui permet de limiter l’évaporation et de préserver l’humidité du sol.
- Mesures de protection contre les vents secs : Le port du masque facial est recommandé pour prévenir les maladies respiratoires liées à la poussière.
Une nécessité d’adaptation face aux changements climatiques
Cette situation illustre une fois de plus l’impact croissant du changement climatique sur les régions tropicales. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective et à une mobilisation générale pour limiter les effets négatifs de ces variations climatiques.
Dans un contexte de plus en plus imprévisible, il devient impératif d’adopter des stratégies de résilience afin de préserver l’environnement, les activités économiques et le bien-être des populations.